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A l’Ouest de l’Omo (1) chez les Surma

Un territoire grand comme la Belgique délimité  à l’Est par la rivière Omo, au Nord par les haut-plateaux de l’Abyssinie, au Sud-Ouest par  les frontières avec le Sud-Soudan et le Kenya. De vastes étendues herbeuses, de la savane, des collines, deux parcs naturels – Omo-Mui et Mago – c’est l’espace dans lequel évoluent traditionnellement des peuples nomades avec leurs troupeaux, et ce depuis des temps immémoriaux.  Parmi eux, trois ethnies ont attiré plus particulièrement notre curiosité. Pour les rencontrer, il faut emprunter des pistes très rarement fréquentées. Faute d’infrastructures, les tour opérateurs éthiopiens n’y vont pas.  Ils se limitent à desservir la région située à l’Est de l’Omo. Fin 2014, le pont qui enjambe l’Omo dans le Sud n’est toujours pas connecté au réseau routier. Pour atteindre l’autre rive du fleuve, il faut compter cinq à six jours de route… c’est dire l’isolement extrême de la région. En venant du Nord, la première ethnie que nous découvrons est celle des Surma. Ce sont des semi-nomades dont les troupeaux constituent la richesse principale. En fonction des saisons, ils cultivent aussi du maïs et du sorgho. Certains parmi eux tentent leur chance comme chercheurs d’or dans la rivière Kibish, mais leur butin doit être modeste puisque l’on ne constate pas de véritable ruée vers l’or.  Ce qui caractérise ce peuple, c’est l’état primitif dans lequel il se trouve. En dehors de leur troupeaux, les Surma ne possèdent pratiquement rien. Cependant, il apportent un grand soin à leur apparence physique. C’est une des rares ethnies où les femmes mariées peuvent porter un plateau labial, signe de distinction sociale. Peintures corporelles, coiffures par rasage sophistiquées et scarifications sont fréquentes.

Aujourd’hui, la survie des coutumes de ce peuple fascinant est fortement menacée. La construction du barrage Gibe III, l’un des plus grands en Afrique, financée désormais par la Chine, va changer profondément leur conditions de vie. Déjà maintenant, ils n’ont plus le droit d’amener leur bétail dans les espaces réservés aux plantations qui voient le jour grâce à l’irrigation à grande échelle.

Une des rares sources de revenus pour les Surma comme d’ailleurs pour les autres ethnies de la région est devenue ce qu’il faut appeler le “business de la photographie”. Alors qu’il serait de mon point de vue tout à fait légitime d’échanger le droit de prendre des clichés de personnes contre des dons au profit de la population d’un village tout entier, la coutume d’exiger un paiement individuel par prise de vue s’est développée au fil des années. Les relations humaines entre visiteurs et la population s’en trouvent biaisées ce qui est regrettable au plus haut point.

Project Type

  • # Africa
  • # Ethiopia
  • # Ethiopie
  • # Travels

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